Nous sommes à nouveau dans un autre monde !
C’était déjà évident dès le premier matin à Hong Kong quand je suis sorti de notre luxueuse chambre toute carrelée d’environ 6 à 7 m2 (y compris la salle de douche/lavabo/chiottes) mais où rien de manquait, pas même le coffre-fort, la clim et le sèche cheveu. J’allais chercher du nescafé dans un « 7 Eleven » en bas de notre « Guest house », café que je n’ai pas trouvé en poudre mais plutôt en liquide et en canette, et j’ai été envahi des odeurs de cuisine que l’on a retrouvé toute la journée comme si les locaux passaient leur temps à manger, des bruits des machines à coudre des appartements d’à côté et des conversations des Chinois qui ont tendance à parler fort. J’ai aussi compris pourquoi nous avions eu du mal pendant la nuit dès notre arrivée à trouver notre chambre car l’immeuble où nous étions était gigantesque avec des escaliers et des ascenseurs multiples ne desservant pas forcément les mêmes parties de l’immeuble, voire les mêmes étages. Imaginez un grand immeuble carré d’environ 20 étages, vide au milieu avec des coursives partout, du linge qui pend le long des coursives, des gens qui vont et qui viennent, des « Guest house » à tous les étages et comprenez qu’il n’est pas simple de se repérer avec comme seule adresse de la réception de notre logement le « Flat A5 & B2, 16/F, Block A & Block B, Mirador Mansion, 58 Nathan Road, Tsim Sha Tsui, Hong Kong », encore heureux que cette réception restait ouverte en permanence de jour comme de nuit 7 jours sur 7.
Au petit matin, tous les commerces du labyrinthe au bas de l’immeuble étaient déjà ouverts, et il était difficile de se frayer un chemin dans cette multitude humaine. J’ai eu droit à une invitation à me faire tailler un costard dans une boutique de tailleur sur mesure ce que j’ai décliné poliment, ce qui n’a pas empêcher le proprio à récidiver l’invitation à chaque fois que je passais devant son échoppe. On a par la suite retrouvé cette même densité de population partout, sur les trottoirs, dans le métro, sur les marchés, près des boutiques de médecine Chinoise vendant des trucs bizarres et notamment plein de produits séchés qu’il était difficile de déterminer aux premiers abords (et aux abords suivants aussi). Partout ça parle fort, ce que nous avions déjà remarqué avec le taxi pris à l’aéroport : visiblement le chauffeur ne parlait pas l’Anglais et le nom de la rue qu’on lui donnait était sujet à interprétation (de sa part). Dans le dialogue de sourds qui s’était joyeusement installé on avait franchement l’impression qu’il nous engueulait, et le voilà parti en ronchonnant bruyamment dans ses moustaches (en avait-il des moustaches ?). Moi je suis resté enfoncé dans le siège arrière sans un mot (ça me semblait complétement inutile d’en dire plus) avec mon GPS à la main pour rectifier la destination au cas où ! Finalement la course a été rapide et précise, et j’ai compris qu’il ne ronchonnait pas mais devait parler au téléphone avec un pote (ou avec sa femme) au regard des oreillettes qu’il portait. Nous avons même été gratifiés d’un sourire quand nous nous sommes quittés, probablement car il a eu un petit pourboire.
A Hong Kong nous avons beaucoup bougé surtout à pied, mais aussi en taxi, en métro et en ferry pour découvrir que cette ville immense ne l’était pas tant que ça car la concentration est plutôt verticale (il faut voir les barres d’immeubles d’habitation les uns à côté des autres et tout en hauteur, impossible à imaginer en France sous peine de grève générale ou d’insurrection des banlieues). On a ainsi visité les marchés de nuit, les promenades du bord de mer, le pic Victoria qui surplombe entièrement la ville, l’hôtel « Peninsula » vestige de la période Anglaise et qui conserve un charme colonial malgré ses galeries intérieures de boutiques de luxe, et nous sommes allés au musée pour découvrir l’histoire de Hong Kong (une fois n’est pas coutume, et Carole a pu faire chauffer l’appareil photo) car le temps était maussade.
Jeu N°3 : Dans quel musée sommes-nous allés ?
Question 1 pour 25 points
Plus tard nous avons découvert sur l’île de Lantau (qui fait partie du territoire de Hong Kong) après ¾h de métro et presque 1 heure de bus un authentique petit village de pêcheur à la Chinoise qui ne présentait pas ses plus beaux atours à la descente du bus, mais en s’enfonçant un peu dans les dédalle des rues et au fil de la rivière ce n’étaient que maisons rudimentaires sur pilotis et toujours les échoppes de trucs séchés où nous avons reconnu quand même quelques poissons coffres (avec plein d’épines et gonflés et qui peuvent habillement être utilisés comme présentoir à saucisses cocktail pour l’apéritif) ou autres sardines (à vue de nez… ça sent fort le poisson séché !).
Jeu N°3 : Quel est le nom de ce village ?
Question 2 pour 20 points
Cette escapade Chinoise a aussi été l’occasion de faire un petit tour par bateau dans l’enfer du jeu de Macao (ou Macau, c’est comme vous voulez) où le seul aspect infernal est que nous avons perdu toute notre mise sur des machines à sous incompréhensibles (et pourtant ce n’était pas écrit qu’en Chinois). Le casino était grandiose mais très sage : pas de fumeur et pas de serveuse en costume déambulant dans les travées et proposant l’apéritif gratuit comme c’est le cas à Las Vegas.
Jeu N°3 : Quel est le nom de ce casino (c’est le seul je crois que Carole a pris en photo) ?
Question 3 pour 25 points
Macao nous a paru plus sympathique que Hong Kong malgré les habitations vétustes et noircies quoique récentes. Le quartier ancien présentant une architecture coloniale Portugaise un peu préservée, les multiples petits jardins indispensables pour échapper à la pollution ambiante et les rues piétonnes nous ont emballés même si le séjour était de très courte durée (tout juste 24h) et c’était suffisant. Cette visite m’a aussi permis d’arpenter les remparts aux multiples canons du vieux fort, au grand dam de Carole quand elle découvre des escaliers interminables à grimper, juste après un pigeonnage en règle dans une boutique de souvenirs où les 4 babioles achetées ont sans doute permis de rembourser intégralement le fonds de commerce du propriétaire.
Et ensuite, qu’elle a été ma surprise au petit « Duty free » du terminal des ferry de Macao de découvrir toute la panoplie des grands crus classés de Bordeaux, les Petrus, Mouton, Lafite, Margaux, Latour et Haut Brion avec plusieurs millésimes de chaque et sur des présentoirs à chaleur ambiante; même avec des prix un peu inférieurs au marché Français je n’aurais pas mis 500 balles pour une bouteille de vin chaud !
Ainsi c’est terminé notre escapade Chinoise en pensant à notre destination suivante : les Philippines, et surtout en imaginant notre rencontre à venir surement pleine d’émotion avec Precious Danielle, la filleule que Carole « sponsorise » à Cebu.
Attention, jeu express : Seules les réponses données en commentaire sur cet article seront acceptées avant le mardi 17 avril 2018 à 12h00 (heure Française).
Il n'est jamais trop tard pour commencer, même si vous avez bêtement raté le premier et le deuxième jeu. Alors à vos jeux, prêts, partez !
Il y aura un bonus pour le premier à répondre (et aussi pour le deuxième) ainsi que pour tou(te)s celles et ceux qui vont répondre avant le lundi 16 avril 2018 à 18h00 (heure Française, et bonus non cumulatifs).