« Elle en jette, hein, notre camionnette ! »
Maintenant équipée, elle va nous conduire plein Est pendant un mois vers des contrées que nous connaissons peu, voire pas du tout. Et il faut s'attendre à ce que l'on ne passe pas inaperçu, même s'il n'y a vraiment qu'en France que ce véhicule reformé de La Poste fait partie du paysage populaire.
Notre parcours devrait nous faire découvrir au plus loin les rives de la mer noire, avec un thème non dissimulé : Villes et campagnes de l'Europe de l'est (en fait pour être plus précis, on va rouler dans la campagne entre chaque ville !).
Ce programme paraît ambitieux mais nous sommes capables de relever le défi : partir sur les traces de Louis II de Bavière, de Mozart à Salzburg, des Magyars en Hongrie et des Roms en Roumanie, où nous espérons vivement ne pas croiser le chemin de Nosferatu et compagnie.
Sinon nous avons déjà prévu pour le retour vers la France une croisière d'agrément sur le pont d'un ferry entre Grèce et Italie pour nous éviter les routes improbables de l'Albanie, de la Macédoine et du Kosovo.
Notre seule crainte aujourd'hui est d'être pris pour des touristes Allemands quand nous serons à Athènes, d'être enrôlés de force dans l'administration Grecque (comme receveur des impôts et taxes par exemple) et d'être obligés de travailler péniblement et avec un salaire de misère jusqu'à l’âge de la retraite Grecque (soit environ jusqu'à 52 ans), et tout ça pour renflouer les caisses de l'état !
Le mieux sera alors, dès le passage de la frontière, de ne parler que l'espagnol en agrémentant nos conversations des mots : pueblo (le peuple), revolucion et PODEMOS. Mais nous n'en sommes pas encore là !