Les guides touristiques étaient unanimes : si vous louez une voiture au Sri-Lanka, faîtes-le avec un chauffeur sinon vous risquez d’avoir quelques soucis sur la route. On a suivi les conseils des guides et on a bien fait ! Tout à commencé dès l’arrivée à l’aéroport où nous avons immédiatement été pris en charge par un rabatteur pour le taxi. On n’est pas des « jambons », mais on a quand même accepté la proposition du taxi pour une course vers Colombo où nous allions dormir. Rapidement on a vite compris que les 40kms à parcourir allaient nous donner quelques sueurs froides d’autant que je me suis installé sur la banquette arrière, trop loin du volant pour suppléer le chauffeur au cas où… Celui-ci a commencé à consulter ses mails et notifications en tous genres sur son Smartphone avant d’avoir un gros coup de fatigue et à commencer à piquer du nez sur le volant. On roulait alors sur l’autoroute, très bon choix car il y avait 2 voies de circulation, pas grand monde et personne en face, ce qui autorisait une conduite à l’aveugle et en zigzag sans trop de risque (sinon celui des barrières de sécurité). Malgré ma fatigue et mon manque d’envie, j’ai quand même tenu à entretenir avec lui une conversation forcée en lui criant dans les oreilles, ce qui a permis de le tenir éveillé jusqu’à notre hôtel où il a eu un petit pourboire pour nous avoir gardé tous en vie. On a constaté par la suite que ce n’était pas un cas isolé, à croire qu’ils avaient tous passé leur permis dans la même auto-école.
Pradeep, notre chauffeur et guide pendant le séjour est venu nous récupérer le lendemain à notre hôtel et nous avons vécu avec lui pendant 9 jours les aventures trépidantes des routes Sri-Lankaises avec 2 voies de circulations (un peu comme nos départementales) où les véhicules à contre-sens, les dépassements sur 3 files, les chiens et les vaches vagabondant, les véhicules qui se frôlent en permanence et le manque de limitation de vitesse surtout en ville sont « monnaie courante ». Une seule règle : ne pas franchir la ligne blanche centrale quand elle existe, ce qui obligeait Pradeep à freiner même s’il devait suivre un scooter poussif. Il faut dire que le premier jour il a transgressé la règle, la maréchaussée était planquée et l’a arrêté, et on a écopé de 2,5€ de contravention; c’était suffisant pour qu’il ne recommence pas ! Le plus souvent nous étions poursuivis par des bus pressés qu’on retrouvait devant nous après qu’ils nous aient dépassés, et à un mètre de distance on se rend bien compte à quel point ceux-ci sont quelque peu moisis, décrépis et pourvoyeurs d’une bonne quantité de gaz d’échappement noirâtre, heureusement que nous roulions les fenêtres fermées avec la clim !
Jeu N°2 : Nous n’avons vu que 2 marques d’autobus pendant le séjour et ce ne sont pas des marques Européennes. Quelles sont ces marques ?
Question 1 pour 30 points
J’en profite pour faire les louanges de notre chauffeur que Carlotta a préféré appeler Brad Pitt parce que c’est plus simple à prononcer et aussi parce qu’il est « beau gosse ». Avec lui tout s’est passé à merveille, bavard quand nous l’étions, discret sinon, toujours souriant, sérieux, ponctuel et avec toujours plein de curiosités à nous montrer uniquement si nous étions d’accord. Nous avions organisé notre parcours à l’avance avec Thilak, le frère de Pradeep et il a été respecté à la lettre. On vous recommande donc vivement les services de l’agence http://www.historytoursandtravels.com
Au début on a roulé le long de la côte sud avec ses belles plages aux tortues marines, qu’on aurait bien aimé voir sous l’eau si celle-ci n’avait pas été un peu trouble pour cause de pleine lune. Cette même côte sud était dévastée en 2004 par le Tsunami de la mer d’Andaman et la population a érigé un mémorial sous la forme d’un Bouddha debout à la mémoire de ce terrible évènement et des désastres qu’il a causé.
Jeu N°2 : Le Bouddha a exactement la taille de la vague qui a submergé l’endroit. Quelle était la hauteur d’eau sur la côte avec le Tsunami ?
Question 2 pour 25 points (tolérance de 2 mètres)
Cette première partie du voyage nous a fait découvrir Galle et son vieux fort, les tortues (en bassin), les villages de pêcheurs, les crocodiles de Matara, les villes animées mais polluées, les vrais faux pêcheurs sur leur perche de bois (les « stilt fishermen ») qui ne posent que pour la photo moyennant un p’tit billet, et on a retrouvé Marion et Aurélie avec qui nous avions pris rendez-vous sur la route; C’est toujours très cool de retrouver d’autres voyageurs de connaissance à l’autre bout du monde. Ça c’était avant le diner de langouste et calamar, le safari à 5 heures du mat’, la jeep tressautant sur les mauvaises pistes du parc national, le léopard dont on ne voit que l’arrière train sur l’arbre au loin alors que les dizaines de jeeps alentours tentent de se tailler la part du lion (cherchez pas les lions, y’en avait pas !) pour être aux meilleures places, les beaux oiseaux colorés, un éléphant solitaire et placide.
Et puis on a attaqué les montagnes, les plantations de thé et les sites culturels.
Un matin ça pétarade à tout va près de notre hôtel, c’est le jour de Pâques et ce n’est pas seulement une fête de la Chrétienté. Dans un petit quartier populaire, il y a des chars colorés tout comme les villageois d’ailleurs. On s’approche, curieux, quelqu’un nous fait le signe de venir et aussitôt nous sommes emportés dans un tourbillon de sourires, d’hospitalité, de partage. Tous veulent leur photo, échanger avec nous, savoir qui on est et ils préparent un grand feu pour la cérémonie de la marche sur les braises. Encore heureux que nous devions partir avant la cérémonie car il était vraiment impossible de s’approcher des flammes à moins de 3 mètres, et avec l’envie de me distinguer qui me caractérise, l’aventure se serait terminée à l’hôpital de Colombo au service des grands brûlés ! On a promis à ces villageois chaleureux d‘envoyer les photos, c’est chose faite (maintenant tout dépend de la poste Sri-Lankaise).
Quant à la nourriture, il a fallu attendre le dernier soir et l’invitation de Thilak pour manger un curry traditionnel avec le riz, la sauce et les différents légumes qui l’accompagnent. La plupart du temps, c’était des buffets de cuisine locale, des préparations avec toujours beaucoup d’épices et pas mal épicées. Près de la côte on a mangé essentiellement du poisson, comme dans ce restaurant tout à fait ordinaire dont la particularité est qu’il va me servir pour la 3ième question du jeu.
Jeu N°2 : Quel a été le prix du repas en roupies Sri-Lankaises ? avec les informations suivantes : nous n’avons pris Carole et moi qu’un plat de poisson, la bouteille de vin du Chili était basique mais coutait plus de 2 fois les plats, ajoutez 10% de taxes et vous avez le montant de l’addition.
Question 3 : 50 points pour le montant le plus approchant, 30 points pour le deuxième et 20 point pour le troisième
Concernant la partie culturelle, notre domaine de prédilection, (non, c’est une blague !) on a surtout visité des temples (Bouddhistes et Indous) où l’endroit où retirer les tongs est généralement très loin d’une partie ombragée ou intérieure (et donc fraiche), où le sable avec le soleil est au mieux brulant (pour nos pieds délicats) et où même si cela peut paraître une faute de goût il est très utile d’avoir mis des chaussettes avec les sandalettes. Le pantalon est également de rigueur et il est de bon aloi d’avoir avec soi ce que Marion a justement appelé le « panta-temple », léger, transportable et facilement enfilable, 500 roupies chez le premier marchand du coin. On en a vu des Bouddhas debout, couchés, allongés, de toutes les tailles et de toutes les couleurs, surtout à l’endroit le plus extraordinaire de notre voyage : le « Rock Temple » de Dambulla.
Jeu N°2 : Savez-vous reconnaitre un Bouddha mort d’un Bouddha endormi quand il est allongé ?
Question 4 pour 25 points. Par ailleurs il ne faut pas dire que le bouddha est mort… que faut-il dire ? pour 10 points de plus
Notre voyage s’est finalement achevé avec une pointe d’émotion en saluant Pradeep à l’aéroport après un détour génial par le marché aux poissons de Negombo, le travail des familles pour découper le poisson, le baigner dans la saumure avant le séchage sur la plage, et avec les images des sourires et des couleurs qui nous ont accompagnés durant tout notre périple.
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Il n'est jamais trop tard pour commencer, même si vous avez bêtement raté le premier jeu. Alors à vos jeux, prêts, partez !