A peine arrivés à Dubaï et déjà un peu perdus. Et pourtant on avait un GPS ! Je pensais en fait bêtement que l’hôtel était tout près de l’aéroport mais j’avais tout simplement oublié de regarder l’échelle de la carte… et dans une ville de plus de 50 km de long, l’échelle ça compte ! On est arrivé le soir, on a récupéré la voiture de location et avec une circulation non négligeable, des autoroutes immenses et des sorties à voies multiples, ce qui est la règle à Dubaï et heureusement car la circulation est quelquefois compliquée tellement il y a de taxis et de gros 4X4 (ce qui semble être la voiture de base des Emirats), nous sommes arrivés à l’hôtel à l’heure de diner si on tenait compte du décalage horaire avec la France. A table pas de vin !!! mais à vrai dire l’accord met-vin avec du poulet « tikka massala » super épicé n’aurait pas été parfait.
Le lendemain nous avions rendez-vous avec Bruno le cousin de Carole qui habite et enseigne l’histoire – géo (dans une école Française) à Dubaï. Juste le temps de prendre la pause avec 3 dames venues d’Azerbaïdjan avec qui j’ai pu échanger le seul mot de Russe que je connaisse et nous avons suivi notre guide Bruno dans le vieux Dubaï entre les souks, la traversée du bras de mer en « abra », le délicieux cocktail de jus de citron-menthe et la chaleur déjà terrible pour un mois de mars. Carole a gentiment décliné ma proposition de cadeau quand nous étions dans le souk de l’or et elle a bien fait car c’était une blague !
Le soir on a retrouvé toute la famille de Bruno aux Emirats : Morgane (enseignante également) et leurs 2 enfants Tiphaine et Maxime. Avec eux on a découvert quelques dizaines de kilomètres plus loin la marina de Dubaï et le bord de mer la nuit, il y a du monde partout, des Ferrari et des Lamborghini comme dans les magazines et les dattes délicates et sucrées dont j’aurais bien englouti toute la boîte sans mon « self control » légendaire. C’était vraiment sympa et incroyable de se retrouver si loin de notre pays natal tous ensemble à échanger sur nos projets, nos envies, nos lectures et autres considérations philosophiques.
Après la deuxième nuit passée chez nos expatriés Dubaïotes on a repris la route direction Abu Dhabi pour se rendre compte avec nos yeux ébahis sur les autoroutes à 8 voies (de chaque côté) que Dubaï est un mélange de quartier des affaires, de centres commerciaux, de chantiers en construction (si tu es grutier ou si tu vends des grues ici, tu as tout compris !) et de Disney Land : mais pour qui cette expansion galopante ? Et bien pour les 85 à 90% d’expatriés qui constituent la population locale. Quant au côté Disney Land, nous sommes montés par l’ascenseur ultra rapide du Burj Khalifa : la tour la plus haute du monde, ascenseur que je croyais extérieur et vitré mais qui était plutôt intérieur et sombre, après avoir à maintes reprises patienté dans les files d’attente, sauf que là l’attraction est unique et que le seul intérêt est d’être dans la tour la plus haute du monde. En haut, et sur la première passerelle d’observation (plus haut c’est beaucoup plus cher et je ne suis pas sûr qu’on puisse faire une grande différence) le spectacle de nuit et les buildings illuminés vaut tout de même d’avoir patienté, y compris dans la file d’attente plus tard pour récupérer un taxi.
Jeu N°1 : A quel étage et à quelle hauteur de la tour (par rapport au sol) sommes-nous montés ?
Question 1 pour 30 points
En bas, un autre spectacle nous attendait tout aussi impressionnant à mon goût, avec l’illumination de la tour et les jets des fontaines du bassin à ses pieds (vous me suivez toujours ?), rythmés par la musique d’une chanson célèbre, musique originale d’un des derniers films de 007.
Jeu N°1 : Quelle est cette chanson ?
Question 2 pour 25 points
Et c’est à cet endroit que nous avons dit au revoir à nos hôtes Morgane, Bruno et Maxime autour d’un repas Thaïlandais.
Abu Dhabi, on n’y a fait qu’une courte halte juste le temps de visiter la mosquée Cheikh Zayed éblouissante au sens propre du terme sous le soleil mais grandiose, même si mon accoutrement de circonstance pour rentrer dans les lieux pouvait paraitre ridicule, de constater que le musée du Louvre était fermé le lundi, jour de notre passage, et qu’extérieurement derrière le portail d’entrée il n’y avait rien à voir.
Des kilomètres aux Emirats on en a fait ! Et pas seulement parce que l’essence coute ici moins cher que l’eau minérale (prix touriste).
Jeu N°1 : Quel est le prix d’un litre d’essence 95 sans plomb en monnaie locale (avec une tolérance de 10%) ?
Question 3 pour 25 points
On a surtout voulu tester le « snorkeling » de l’autre côté du pays sur l’océan indien et dans l’un des autres Emirats, résultat : un paquet de kilomètres dans des zones désertiques, ou des villes et villages moins clinquants qu’à Dubaï, des routes monotones (toujours au minimum à 2 voies) où tu dois te méfier des conducteurs devant toi qui freinent ou accélèrent en fonction des radars plantés tous les kilomètres environ (il se sont donnés les moyens à la préfecture de police, ou pour la prévention routière, ou pour diversifier leur source de revenus) et des conducteurs derrière toi, qui surtout s’ils sont Emiratis (jouissent-ils d’une immunité totale ?) qui vont essayer de te doubler par tous les moyens, et les radars ils s‘en foutent ! Arrivés sur les lieux non sans mal également à cause de travaux monstres et d’un GPS farfelu (là j’essaie de me dédouaner complètement des nombreuses divergences routières) on apprend que la plage est privée et que le « snorkeling » va nous couter un bras. Pas de soucis, on va se garer un peu à l’écart sur la plage publique même si la distance à parcourir pour accéder au récif de corail est beaucoup plus longue. L’eau et un peu trouble mais les poissons sont bien présents ainsi que des « patates » de corail. Pas le temps de s’éterniser car on est attendu à Dubaï et la route est longue, on palme à tout va pour rejoindre la plage publique, quelques minutes pour se sécher et on est déjà reparti. Ensuite et avec le t-shirt qui collait à la peau on a foncé pour être à l’heure. Je me gare malgré tout près d’un « fast food » (dont le nom « Bon Burger » était complètement usurpé) parce qu’après la baignade on avait la dalle : mauvaise idée et mauvaise commande de ma part car on a attendu une éternité pour se retrouver ensuite à rouler comme les Emiratis (en freinant à chaque radar tous les kilomètres) tout en faisant des pronostics quant à notre heure d’arrivée, avec une boite en carton brûlante sur les genoux à farfouiller les frites et les cuisses de poulet graisseuses en essayant de ne pas me brûler les doigts. Je restais toutefois raisonnable dans ma conduite de crainte de voir les autorités locales m’emmener quelques heures ou quelques jours dans les prisons Dubaïotes.
Finalement on était pile poil à l’heure pour faire le « check-in » à notre hôtel, prendre une bonne douche, commander un taxi et se retrouver à l’heure (réservée à l’avance) au pied du Burj Khalifa avant de prendre l’ascenseur (intérieur et sombre !).
Attention : Seules les réponses données en commentaire sur cet article seront acceptées avant le jeudi 5 avril 2018 à 18h00 (heure Française). Alors à vos jeux, prêts, partez !