Vietnam
Voyage du 7 juillet au 3 août 2012

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« Vroum vroum », c'est le surnom que Clara a donné à notre chauffeur qui doit nous conduire pour un périple d'une semaine dans le nord du pays ...

Avant de connaître « Vroum vroum », notre vie était paisible avec des visites ici et là dans la capitale, dans des temples, dans une ancienne prison du temps des colonies Françaises et près des abords du mausolée d'Ho Chi Minh, quartier des ambassades et probablement du palais présidentiel et des ministères.

La visite de la prison nous montre que des choses pas très sympas se sont passées du temps de la présence Française, mais ça il fallait s'en douter !

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Quant aux temples, rien à voir avec le côté ostentatoires de ceux visités en Thaïlande, mais ils ont tout de même un certain charme et une atmosphère fervente.

Jeu N°1 : Quel événement remarquable les habitants de Hanoï (et nous également, mais furtivement !) ont t-ils été les témoins le dimanche 8 juillet 2012 ?
Question 1 pour 50 points

Malgré le régime communiste, le pays est depuis longtemps sur la voie du « business » et nous négocions avec l'hôtel le programme de nos dix premiers jours ici avec au début donc la balade dans le nord en voiture privée, mais avec service minimum sans le logement, sans la nourriture et sans les prestations d'un guide, ce dernier point ayant son importance par la suite.

Avec les marchands en tout genre on parle Français, Anglais mais c'est souvent l'Espagnol qui vient naturellement (notamment à Carole) et dans l'ensemble on arrive tant bien que mal à se comprendre, sauf avec « Vroum vroum » !

« Vroum vroum » a un vrai nom, si notre mémoire est bonne cela doit être Houm Houm (avec un H aspiré) ou quelque chose d'approchant mais complétement imprononçable et improbable. Il a plutôt la tête d'un guerrier apache et il se marre franchement quand la situation paraît désespérée … quel insouciant ce « Vroum vroum » !

C'est notre chauffeur parce qu'il n'est pas possible de conduire une voiture ici sans un permis Vietnamien, et qu'on est pas sûr de pouvoir obtenir rapidement ce permis même si on a vite compris, avec un minimum d'observation, quelles étaient les règles de priorité malgré les feux tricolores et autres panneaux routiers : le véhicule le plus imposant passe (les autres trépassent !).

Cela donne dans un ordre décroissant de la hiérarchie routière : le camion-citerne car hautement inflammable, le bulldozer, le gros camion benne du BTP, le poids lourd, le bus, la benne à ordure, le petit camion benne, le camion de livraison, le minibus, la camionnette, le véhicule 4X4 particulier, le taxi, la voiture ordinaire, le scooter lourdement chargé (qui porte un autre scooter sur le porte-bagages par exemple ou une carcasse de bœuf fraichement éviscéré), le scooter moyennement chargé (avec moins de 4 passagers), le scooter, le vélo, le piéton adulte ou adolescent, la femme enceinte ou avec un bébé dans le dos, le très jeune piéton, le vieillard valide, l'infirme ou le grabataire (ou l'aveugle), le touriste, la vache ou le chien.

Si on enlève les chiens et vaches qui se font rares car découpés et cuits, voire déjà mangés, les touristes sont les derniers maillons dans la chaîne de la priorité routière, tout simplement car ils imaginent à tort que les passages pour piétons (qui existent vraiment) vont pouvoir leur permettre de traverser tranquillement. Il n'en est rien ! Et dans un premier temps on peut rester « scotchés » sur le trottoir avec le fameux dilemme : passera ou passera pas !

Avec un peu d'habitude et beaucoup de chance on finira bien par traverser en serrant les fesses, avec les scooters et les taxis qui nous frôlent imperturbablement. Et c'est là la clé pour obtenir le permis Vietnamien : frôler tout et tout le monde dans une harmonie totale : mission impossible pour nous autres européens.

Jeu N°1 : Quelle est la marque de scooter préférée des Vietnamiens ?
Question 2 pour 30 points

Quand on a vu « Vroum vroum » pour la première fois, en fait, on a plutôt regardé la voiture et on a fait "Wahooo" car c'est un 4X4 à l'allure très confortable (on n'a malheureusement pas pensé contrôler au départ l'état des amortisseurs ni se renseigner sur la configuration particuliére des routes merdiques du nord !).

Jeu N°1 : Quelle est la marque du 4X4 ?
Question 3 pour 30 points, et 100 points de plus pour le modèle (remarque : je ne connaissais pas ce modèle en France)

Notre conversation avec lui au début s'est limité à ... aucun échange ... et pour cause : la seule langue en commun avec lui aurait pu être l'Allemand, si personnellement je n'avais pas été un cancre en classe à jouer au tarot avec mes copains du lycée pendant la leçon. Car « Vroum vroum » parle quelques mots d'Allemand ayant passé plusieurs années sur le sol germanique. Malgré tout quand on lui parle Anglais il sourit et dit toujours OK alors qu'il n'a rien compris et ça on a pu le vérifier à chaque fois, quel taquin ce « Vroum vroum » !

Ce qui nous éclate le plus dans son personnage, avec sa conduite qu'on verra par la suite, se sont ses nombreux tics et tocs qui le font se gratter nerveusement à la manière d'une mouche, de se secouer la tête furtivement ou le fait de regarder sa montre toutes les minutes (il doit avoir un planning serré ce gars là !). Mais on l'aime bien car il a le cœur sur la main et pile instantanément quand on lui demande de s'arrêter pour une photo, en négligeant bien évidemment de regarder dans son rétroviseur.

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Et concernant sa conduite, à l'image de celle de tous les conducteurs du pays probablement, elle surprend au début mais on s'y habitue peu à peu : il se situe lui-même en milieu de tableau de la hiérarchie routière en terme de liste avec son 4X4 mais dans le top de cette même hiérarchie en terme de véhicules présents sur la route (la très grande majorité sont des scooters); en bref c'est le « king » du goudron et il le fait savoir à tous avec son Klaxon.

Outre le fait de frôler tout ce qui roule, marche, pédale sur le bitume, « Vroum vroum » a des particularités bien à lui : il va rouler à 30km/h dans la campagne sur une ligne droite et brusquement accélérer quand on traverse les villages ou lorsque la circulation est plus dense (brusque poussée de fièvre le concernant et soudaine poussée d'adrénaline pour nous qui restons attentifs à la route), en côte il attend d'être sur le point de caler pour rétrograder de la 5ième à la première vitesse, il accélère systématiquement à l'entrée d'un virage pour freiner fort dans le virage quand il se rend compte qu'il va s'emplafonner le bord opposé de la route, et cela quelle que soit la circulation dans le sens opposé (les scooters le connaissent sûrement car il se mettent sur les bas-côtés en le croisant dans de telles circonstances), il choisit toujours les pires trous ou bosses histoire de montrer qu'il est très habile dans la conduite en tout terrain, et il a une sale manie : le dépassement se fait systématiquement à une vitesse égale au véhicule dépassé, généralement dans un virage ou en haut d'une côte (quand la visibilité est en dessous de zéro) et, une fois qu'il a dépassé, le véhicule "vaincu" à le droit à une "queue de poisson" de la mort et un freinage en règle, quel farceur ce « Vroum vroum » !

Mais ce qui est le plus énervant à la longue, c'est l'unique CD de musique qu'il passe en boucle et qui est une compilation d'environ 15 minutes de morceaux occidentaux des années 70 ?, ou peut-être des années 80 ? et compilation avec uniquement la musique (xylophone ?) et sans les paroles ... quel mélomane ce « Vroum vroum » !

Au fait, des questions nous viennent maintenant à l'esprit : « Vroum vroum » a t-il son permis ? A t-il déjà conduit une voiture ? Nous révisons secrètement notre Allemand et on va discrètement lui tirer les vers du nez ...

Jeu N°1 : Nous essayons de manger Vietnamien à tous les repas (en évitant la viande de chien ou des trucs encore plus exotiques). Pouvez-vous nous donner (en Vietnam Dong) le prix de notre premier repas au restaurant ?
Question 4 pour 50 points à celui qui se rapproche le plus, 25 points au deuxième et 15 points au troisième

Attention : Seules les réponses données en commentaire sur cet article ou sur le livre d'or seront acceptées avant le dimanche 15 juillet 2012 à 12h00 (heure Française). Alors à vos jeux, prêts, pariez !

Vroum, vroum
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Sur l’île de Phù Quôc
Alléluia ... nous sommes maintenant presque Vietnamiens ! Après notre première nuit sur l’île, nous avons changé d’hôtel et pour l’occasion, pour ne pas devoir à nouveau négocier sans fin avec l’hôtel et avec le taxi, on a loué des motobylettes (noms affectueux que nous donnons à nos chères mobylettes) pour transporter nos valises...
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Sur l'ile de Phù Quôc
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Sur l'ile de Phù Quôc
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Avec les Dzao Rouges du nord
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Riziéres du nord
Sur l'ile de Phù Quôc
Plage sur Cat Bà
Baie d'Ha Long terrestre près de Ninh Binh
Sur le marché de Sa Pa
Rue de Hanoï
Visages et sourires
Marché de Bac Ha