Notre visite au Cambodge était ciblée : voir les fameuses ruines d’Angkor. Et pourquoi pas plus si affinités ?
Quand on est enfin parvenu à Siem Reap la grand ville près d’Angkor on a tous poussé un « Ouf » de soulagement car la route a été longue. Mais avant d’en arriver là …
Rappelez vous, nous vous avions quitté à l’extrême nord de la Thaïlande où la frontière avec le Laos et la Birmanie forme un triangle : le triangle d’or !
Jeu N°3 : Savez vous pourquoi on appelle cette région : Le triangle d'or ?
Question 1 pour 30 points
Retrouvez les résultats du jeu N°1 et du jeu N°2 à la rubrique Le jeu Thaïlande/Cambodge 2010
A cet endroit le truc à voir c’est le musée de l’opium qui a été construit par la reine mère (mère du roi de Thaïlande) pour rappeler à tous que c’est pas bien de faire pousser le pavot, le récolter et le traiter pour en faire de l’opium illégal puis le vendre et enfin le consommer, mais qu’il faut laisser les traditions des gens du coin qui depuis fort longtemps cultivent le pavot à des fins médicinales et que par contre si on prend un trafiquant avec de la came sur lui, et bien c’est la peine de mort. C’est un musée très instructif où on y apprend que pas mal de gouvernements ont fait beaucoup d’argent avec l’opium pendant des siècles, y compris les Anglais et les Français et que c’est pour le contrôle de la production et du marché de l’opium qu’il y a eu nombre de bastons dans le coin, avec l’artillerie, la marine et tutti quanti. La médecine occidentale a aussi fait beaucoup de conneries dans le passé en prescrivant à tour de bras les dérivés de l’opium pour soulager la douleur, aussi bénigne soit elle, et avant l’apparition de l’aspirine. Cela avait provoqué en son temps des générations d’accros avec les dérives de l’accoutumance que l’on connaît.
Jeu N°3 : Vous êtes un petit trafiquant d'opium. Imaginez comment vous pourriez faire passer 5 kg de came d'un pays à un autre sans être inquiété ?
Question 2 pour 50 points. Je sais, je sais, autant de points pour une question aussi immorale !
J’espère que la visite aura été enrichissante pour Clara parce que elle a changé son statut sur FaceBook qui est maintenant : « Génial, mes parents m’ont fait visiter le musée de la drogue » ou quelque chose dans le même genre.
On a ensuite poursuivi notre chemin pour atterrir dans un endroit tranquille près de Chiang Raï avec des bungalows dans un vaste jardin presque sauvage où Clara a failli marcher sur un serpent très fin à la tête orangée et à partir de cet instant on a considéré autrement les endroits où on mettait les pieds.
D’autant que la même journée Clara a vu à nouveau un reptile bien plus gros lors de la visite de plusieurs villages ruraux et presque authentiques. Pour ce qui est de l’authenticité, il aurait fallut effectivement se méfier des nombreux panneaux publicitaires sur la route principale qui nous indiquaient la présence de tribus de « long necks » dans les environs qui sont uniquement des femmes car c’est seulement aux femmes qu’on fait subir cette torture de l’allongement du coup avec des anneaux de métal horriblement lourds. « long necks » qui sont aussi appelés « femmes girafes » en Afrique, et seulement en Afrique parce qu’il n’y a que là qu’on peut voir des girafes ! Encore qu’en Thaïlande, des tas de boutiques vendent au bord de la route les répliques parfaites et de taille respectable des animaux du film « le roi lion », dont les fameuses girafes, plus d’autres bestioles qu’on vraiment rien à voir avec le film comme des T-Rex et autres tricératops.
Pour revenir à nos girafes on est enfin arrivé sur un parking et après être passé à la caisse où on nous a gentiment délesté de 300 bath par personne soit presque 25€ en tout, et avec le plan plus le parcours fléché en poche, il fallait maintenant s’attendre à visiter une réserve. Là nos attentes ont été déçues car ça ressemblait plutôt à une galerie marchande dans des maisons traditionnelles sur pilotis, et tant mieux car les populations du coin ont pu avantageusement se reconvertir dans le commerce. Et quelle surprise de voir une « long neck » téléphone mobile en main, dont la seule différence notable d’utilisation de cet ustensile moderne avec nous est qu’elle doit tendre un peu plus le bras pour porter le téléphone à son oreille.
Cette visite fut la touche finale à nos escapades dans le nord si ce n’est le dernier succulent diner savouré à notre hôtel.
Le lendemain on a repris la route en voiture vers Chiang Maï où nous attendait le train de nuit qui allait nous conduire à Bangkok avec une petite nuit de sommeil tellement on était secoué sur nos banquettes lit. Et à l’arrivée vers 7h du mat’, juste le temps de s’empiffrer de Donkey donuts avant de reprendre à nouveau la route, cette fois ci dans un bus grand luxe à moitié délabré pour ensuite passer la frontière avec le Cambodge, faire le chemin de l’autre côté dans un bus local et pousser enfin, à la nuit, notre « ouf » de soulagement.
On était tout près d’une des nouvelles merveilles du monde et en prime on avait dans nos bagages de quoi se faire un apéro bien mérité.
Ma première impression du Cambodge : pas terrible ! Juste après le passage de la frontière, la différence d’ambiance avec la Thaïlande se fait sentir, on tombe tout de suite sur des casinos immenses le long d’une route poussiéreuse puis sur des habitations sommaires, les gens semblent misérables et moins souriants, les engins roulants à bras, tirés, poussés sont d’un autre âge et surtout le chemin qui nous mène vers Angkok traverse un plat pays de rizières à perte de vue sans relief et sans trop de charme.
Après c’est Siem Reap, ville contrastée avec ses hôtels de luxe et ses maisons de tôle le long de la rivière asphyxiée par les détritus en tout genre. Tout est cher et pas terrible, le touriste est un pigeon qu’il faut plumer, alors allons y gaiement.
On arrive quand même à obtenir un prix correct dans l’hôtel mais nous n’allons pas garder la chambre très longtemps car la clim pulse de l’air chaud et ça c’est pas terrible non plus. Le staff de l’hôtel est prévenu, un technicien monte et apparemment ça va pas fonctionner tout de suite, le patron rapplique et nous propose alors 2 chambres pour le dérangement, pas de problème, c’est à l’étage au dessous et là surprise, sans explication il n’y a qu’une seule chambre, plus petite et dans laquelle ils veulent mettre un lit d’appoint, pas de problème sauf qu’il me faut un discount price sinon on reste pas dans l’hôtel et on se fait rembourser, le staff pleure que si je continue à me plaindre ils vont avoir des problèmes avec le patron qui rapplique pourtant à nouveau et là grand moment de négociation avec la retenue qui, soit disant, caractérise le self control des asiatiques : tout est à l’intérieur, rien ne transpire, le visage est souriant et serein. Je suis moi-même chinois à ce moment, pas de tremblement dans la voix mais ça bouillonne en dedans et je vois rouge (ou plutôt jaune !) et mon interlocuteur aussi, et non c’est pas 10$ de rabais que je demande mais 10$ par nuit, et bien sûr que le client est roi et qu’en revenant en France on aura une bonne opinion de l’hôtel parce c’est ce qui est important, OK pour les 20$ on vous les déduira des dépenses de minibar, vous pouvez me les donner tout de suite les 20$ je boirais rien dans votre minibar … A un moment on a fini par se serrer la paluche et ça a duré une éternité, tout les 2 on s’est regardé droit dans les yeux et on a du avoir à ce moment la même pensée : qui le premier va écrabouiller les doigts de l’autre ?
Après cette franche explication le patron et le staff ont été gentils comme tout et on est même resté une nuit de plus dans l’hôtel.
Le lendemain avec notre guide Tony et son Tuk Tuk poussif, Angkor : une merveille de grandeur, d’art, d’architecture, de symboles, on a adoré, les temples mayas avec une autre dimension, je n’en vous dis pas plus, il faut absolument venir sur place et respirer la grandeur passée des khmers reconvertis maintenant en marchands du temple où tout est à « one dollar madam » ou « one dollar mister, only one dollar ! ».
Jeu N°3 : Dans quelle partie des ruines d'Angkor se situe cette photo ?
Question 3 pour 15 points
Jeu N°3 : Et ce temple, on en a pas parlé ! Savez vous qui il est ?
Question 4 pour 25 points, et 10 points supplémentaires si vous indiquez le lieu où il se trouve
Et nos aventures au Cambodge ne se terminent pas en queue de poisson car il y a encore l’épisode de la visite du village flottant des pêcheurs et ça c’est une autre histoire. La suite au prochain numéro…
Attention : Seules les réponses données en commentaire sur cet article ou sur le livre d'or seront acceptées avant le lundi 26 juillet 2010 à 12h00 (heure Française).
Il n'est jamais trop tard pour commencer, même si vous avez bêtement raté le premier jeu ou le deuxième jeu (ou les deux!).
Et grande nouvelle : chaque joueur aura un petit cadeau !
Alors à vos jeux, prêts, partez !