La pluie s'est arrêtée un peu après qu'on ait quitté tante Annie; c'était juste avant de découvrir le somptueux site de Lascaux IV.
Qu'est ce qu'on était bien chez tante Annie dans la cité de Clairvivre ! Cette cité "hospitalière" un peu particulière avait été conçue dans les années 1930 pour accueillir les malades du poumon et pour fonctionner en autosuffisance. Avec tante Annie ce n'était pas le poumon qu'il fallait surveiller, mais le foie ! Car elle nous a régalé des bons produits du terroirs de Dordogne : foie gras, confits, cèpes, patates sarladaises, Montbazillac, camembert et cantal... (là je pense que j'mets trompé !).
Et nous avons donc repris la route pour une journée qui s'annonçait très ambitieuse mais ô combien passionnante : Lascaux IV en premier lieu (oubliés Lascaux II et le III qui est itinérant et se trouve actuellement en Chine) avec une approche pédagogique et des équipements au Top, une reproduction de la grotte originale au millimètre (enfin c'est ce que dit le guide !).
Jeu N°3 : Il n'y a quasiment que des grands herbivores qui sont dessinés sur les parois. Seuls quelques félins sont bien planqués dans un coin obscur et presque inaccessible de la grotte. Pourquoi ? (Même les spécialistes ne connaissent pas vraiment la réponse)
Question 1 Soyez imaginatif pour 40 points maximum.
Retrouvez les résultats du jeu N°2 à la rubrique Le jeu France 2017
Ensuite Sarlat sans trop de monde et son décor de moyen âge où nous avons mangé une salade industrielle et non pas du cru, achetée au supermarché mais qui me va très bien le midi (il faut que je le dise à Carole qui doit se poser la question). A chaque arrêt nous sommes maintenant très au point pour faire les transferts d'équipements nécessaires entre le Coffre extérieur (le "Top case") et le coffre interne (sous la selle), afin de sécuriser les ordis et les matériels de valeurs, laisser les casques et blousons, mettre la chaîne antivol de 15 kg, le tout en moins de 30mn !
A Sarlat dèjà le soleil avait daigné montré ses timides rayons et nous avons roulé le reste de la journée sans un nuage (ou presque) le long de la Dordogne vers les villes de Beynac et Cazenac, la Roque Gageac et les jardins de Marqueyssac, zappant d'autres villages médiévaux par manque de temps en privilégiant le remarquable site de Rocamadour avant de filer dare dare vers Cahors où il n'était pas question de rater l'apéro du soir (qu'on ne loupe jamais d'ailleurs, quelles que soient les circonstances).
La journée suivante allait nous conduire vers les gorges de l'Aveyron, vers un monastère et son cloitre gigantesque (un des plus grands du coin ? de la région ? de France ? du monde ? de la galaxie ? c'est pas sûr car il y a aussi celui de la planète Tatooine dans Star Wars) et comme c'est moi qui montre le chemin vers tous ces bâtiments religieux, cela fait dire à Carole que je deviens peut-être un peu mystique !
Et nous sommes arrivés près d'Agen, par des minuscules chemins de campagne (à cause de mon GPS interne) au domaine Pélissery, gîte de Dominique et Jacques, grandiose réalisation et avec un accueil (comme chez tante Annie) à bras ouverts !
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Jeu N°3 : Quel était le nom de notre chambre au domaine ? (c'est un prénom féminin et la chambre est avec des tons roses et mauves)
Question 2 pour 20 points.
Les jours suivants toujours sans le surpantalon en nylon qui colle et qui n'est pas forcément étanche nous avons poussé vers l'extrême pointe Française continentale du sud-ouest (là je reprends mon souffle) à Hendaye, en regardant attentivement si Cahors, Montauban, Mont-de-Marsan, Dax, Bayonne, Biarritz ou Pau pourraient nous convenir pour nos vieux jours... et ben c'est pas probant ! (Même si Bayonne et Pau sont des villes très agréables).
Vers Biarritz et compagnie, la circulation est épouvantable (y compris pour des scooters) et on est pas restés très longtemps d'autant que l'urbanisation du coin en bord de mer n'est pas vraiment notre tasse de thé. On a largement préféré le pays basque, l'amabilité de ses habitants et les grandes maisons blanches aux volets rouges assorties à nos scooters... et j'en ai marre que tout le monde préfère la couleur rouge du scooter de Carole au blanc du mien ! (je ne vais pas m'énerver pour si peu d'autant que ce ne sont généralement que des avis d'enfants, et même si la vérité sort de leur bouche).
Dans le coin on a visité une grotte (celle d'Isturitz et d'Oxocelhaya) qui fut probablement l'un des berceaux de nos civilisations modernes de par la vie sociale, économique et politique qui y régnait il y a 42 000 ans. Dans cette grotte et au fil des millénaires se sont succédés différents groupes d'artisans spécialisés dans les vêtements de luxe (en cuir avec perles) jusqu'aux nécessaires à couture (aiguilles à coudre).
Jeu N°3 : Il y a environ 17 000 ans des artisans produisaient des aiguilles à coudre à partir d'os (de quel animal ?) Combien les chercheurs ont-ils trouvé de ces aiguilles sur le site visité ?
Question 3 pour 35 points le plus proche du chiffre exact, 20 points pour le deuxième et 10 pour le troisième.
Carole et moi devons être un peu "Cro-Magnon" sur les bords, car outre le fait de manger les cuisses de poulet à la main, on aime bien l'atmosphère fraiche et obscure des grottes. On a ainsi récidivé pour un tour en barque sur la rivière souterraine de Labouise près de la ville de Foix où le grand jeu était d'éviter de se cogner la tête avec les nombreuses stalactites au fil de l'eau (car entre toi et la stalactite c'est rarement toi qui gagne !).
Mais avant ce nouvel épisode cavernicole (il y en aura probablement d'autres... et j'espère bien y trouver les traces de Rahan fils de Craô), nous avons découvert encore un truc grandiose : le cirque de Gavarnie, accessible à pied, où au loin tu crois que c'est tout près, où globalement tu te dis que c'est tout plat mais quand tu reviens ça descend à mort, en bref une bonne marche d'approche au milieu d'une carte postale, et nous sommes tombés, à nouveau sous la pluie, (en fait il paraîtrait que ce n'est pas rare dans la région) sur une curiosité inattendue : la ville de Lourdes, ses multiples pèlerins et ses innombrables parkings (sans aucune place pour handicapés afin de ne pas faire du tort à la réputation de la ville).
Jeu N°3 : En traversant la ville nous avons vu à l'affiche dans un cinéma un film de circonstance. Quel est ce film ?
Question 4 pour 20 points.
Nous quittons maintenant Carcassonne et sa région, et c'est ce que nous vous conterons dans un prochain épisode...
Attention : Seules les réponses données en commentaire sur cet article seront acceptées avant le samedi 15 juillet 2017 à 18h00 (heure Française).
Il n'est jamais trop tard pour commencer, même si vous avez bêtement raté le premier et le deuxième jeu.
Alors à vos jeux, prêts, partez !