On est parti vers le nord à la rencontre des différentes ethnies près de la frontière Chinoise. Elles nous attendaient …
La région du nord du Vietnam est montagneuse, les routes sont sinueuses et souvent mauvaises : La progression a donc été lente et fastidieuse.
Heureusement que les étapes étaient courtes … sauf celle justement en plein dans le nord, avec les routes les plus mauvaises, les glissements de terrain sur la route bloquée par les pelleteuses, les attentes interminables, la chaleur de Dien Bien, les virages à vomir, la ville qu’on doit atteindre qui porte un autre nom à moins que ce soit celle qu’on croyait qui n’est pas la bonne (j’espère que c’est assez clair !), « Vroum vroum » qui ne connaît pas la route, les raccourcis qui deviennent vite des pistes boueuses avec trous et bosses, les demi tours, un Viet un peu lourd qui lorgne vers Clara (je vais lui en coller une s’il insiste !), la nuit qui tombe, toute la journée dans la voiture, l’hôtel improbable à 8$, il est trop tard pour diner, tout est fermé … non la grand-mère peut nous préparer quelque chose, les enfants sont tout sourire, les nems et le bœuf aux oignons arrivent, ça sent sacrément bon et c’est succulent, on va pouvoir dormir sur des lits moelleux comme des plaques de plomb (particularité constante des matelas testés, c’est pas de la laine et c’est normal vu qu’on a pas vu un seul mouton dans les champs).
Jeu N°2 : Une ville sur notre parcours devrait être submergée bientôt par les eaux d'un barrage. Quelle est cette ville ? (elle porte 2 noms que nous acceptons indifféremment)
Question 1 pour 30 points
Retrouvez les résultats du jeu N°1 à la rubrique Le jeu Vietnam 2012
Avant d’en arriver là, la première étape nous avait conduit chez l’habitant de l’ethnie « Thaï » avec logement dans leur maison sur pilotis et repas en famille. Nous leur avons loué des mobylettes dans l’après-midi pour un tour dans les paysages de rizières et des hello, hello à tous les coins de rue (ou à tous les coins de champs pour être plus précis).
Le soir après un repas un peu frugal, nous sommes partis nous coucher dans notre alcôve de 5m2 avec matelas à même le sol, pièce attenante à la salle commune où l’on mange, boit, dort et fait la fête, et justement c’est la fête avec une quarantaine de gamins qui jouent, qui crient et qui rient. Et cerise sur le gâteau, un groupe folklorique avec instruments de musique et costume doit venir faire un spectacle … Le groupe n’est pas venu et les chenapans ont continué de faire la fête de plus belle sous le regard bienveillant des parents, nos protestations verbales provoquant même les rires et les commentaires amusés, jusqu’au moment où je me suis fâché tout rouge en tapant comme un fou sur la cloison de la chambre à faire voler en éclat le contre-plaqué … la marmaille a ri de plus belle !
Pour se venger on a imaginé se réveiller de bonne heure et leur jouer la sérénade vers 7h du mat’ … les p’tits salopiots étaient réveillés avant nous et quand nous sommes descendus au petit matin, tous avaient disparus. Après cette mauvaise nuit, la note apportée par notre hôtesse tout sourire valorisait nos heure de sommeil au prix du kilo de caviar (ou presque !). Mais fallait pas nous énerver un peu plus ! Et en moins de 3 minutes, on lui a fait part, gentiment, de notre mécontentement, du fait que c’était du vol et qu’on allait pas payer. Les menaces ont été alors plus persuasives que les coups de poings dans la cloison et l’addition a été ramenée à de plus justes proportions. Les « Thaï » doivent avoir le sens des affaires et ce ne sont pas les seuls !
Jeu N°2 : Donner le nom des ethnies représentées sur les photos ci-dessous.
Question 2 pour 25 points (par photo)
Bien plus tard, on a pu le vérifier dans la ville de Sa Pa, sur le marché, devant notre hôtel, partout en fait où l’on peut faire du « business ».
Le marché de Sa Pa est plutôt touristique car c’est essentiellement de l’artisanat local qui est à vendre … aux touristes. Ce sont les femmes des différentes tribus qui viennent de leurs villages alentours et attirent le chaland, les hommes restant aux champs avec la marmaille, et elles savent y faire les bougresses pour faire craquer les porte-monnaie. Souvent polyglottes elles ne te lâchent pas d’une semelle avant que tu ne lâches tes billets pour des babioles hors de prix, et ça marche ! Finalement les achats serviront à récompenser l’heureux gagnant du jeu et aussi tous les participants.
Sa Pa est en altitude et le panorama qui est visible à partir de notre hôtel est splendide … quand les nuages et la brume ont disparu, ce qui est assez rare car le temps est vraiment contrasté (de mon point de vue, et « à chier » de l’avis des filles), on n’a pas apporté les panchos pour rien !
Ils font un vin liquoreux dans la région, paraît-il, à partir de riz. A chaque fois qu’on a commandé du vin de riz au resto, on a eu droit à de l’alcool de riz, fort, qui t’arrache la gueule, avec des relents pas terribles … truc qu’on a finalement toujours bu !
Jeu N°2 : Nous buvons du vin Vietnamien de temps en temps (rouge et blanc). Quel est le nom de ce vin ?
Question 3 pour 30 points
Après Sa Pa, bienvenue à Bac Hà et son marché du dimanche à double face : les étales pour touristes et le marché local, pour les locaux, les bestiaux, les poules, les cochons saucissonnés dans les nasses en osier (heu, plutôt en bambou où avec les matériaux du coin les nasses !), les petits chevaux, les gens qui braillent, les klaxons qui couinent, avec les cochons, les soupes de nouilles fumantes, les villageois attablés et qui mangent et qui avalent, ça se bouscule, les mobylettes pétaradent, la barbaque et la tripaille fument sur les tables basses, on découpe le lard, Papa on part de là je vais vomir …
Jeu N°2 : Les différentes ethnies viennent principalement de 3 pays (selon le GDR). Quels sont ces pays ?
Question 4 pour 30 points
Et « Vroum vroum », où est-il ? que fait-il ? Il dort généralement dans le même hôtel que nous, à quel endroit ? Il mange sur le pouce avec le personnel. En bref, il se contente de peu. Un soir, on a eu droit au « boire un petit coup c’est agréable » vietnamien avec l’alcool de riz déjà cité. Après 2 verres mon Allemand était presque parfait et « Vroum vroum » plutôt affable, mais dans un éclair de lucidité j’ai décliné les verres suivants et j’ai bien fait. Sa conduite automobile est-elle toujours la même ? Et bien non, contre toute attente elle a … empirée ! Comme si il s’était contenu au début et qu’il se lâchait maintenant (c’est vrai qu’on avait fait le « boire un petit coup c’est agréable » ensemble). Chaque matin était pour lui un nouveau jour d’apprentissage de la conduite et de notre point de vue toujours le premier !
Le summum a été le retour vers Hanoï (350 km quand même en plus de 8 heures) où il a occupé systématiquement toute la chaussée en toute circonstance, étant même surpris de voir d’autres véhicules arriver en sens inverse et plus particulièrement les 35 Tonnes chargés ras la gueule pour en faire 46. Quand on a enfin atterri sur une route à 4 voies avec terre-plein central j’ai poussé un ouf de soulagement intérieur et pour exprimer ma joie, j’ai remis en service le lecteur CD avec le xylophone en boucle que j’avais lâchement saboté dès les premiers jours (involontairement en appuyant sur la touche « auxiliaire »). En arrivant à notre hôtel, « Vroum vroum » a eu droit à un bon pourboire, sûrement plus par le fait qu’on soit toujours (miraculeusement) en vie ! Nous n’avons pas volontairement prolongé les adieux ( « Danke schön » par ci et « Auf wiedersehen » par là) pour éviter qu’il ne verse une larme et nous aussi par la même occasion … quel sentimental ce « Vroum vroum » !
Attention : Seules les réponses données en commentaire sur cet article ou sur le livre d'or seront acceptées avant le vendredi 20 juillet 2012 à 15h00 (heure Française).
Il n'est jamais trop tard pour commencer, même si vous avez bêtement raté le premier jeu. Et grande nouvelle : chaque joueur aura un petit cadeau ! Alors à vos jeux, prêts, partez !